top of page
Photo du rédacteurJosé Herrero Cortés

ENSEIGNEMENT TRADITIONNEL ET SCIENTIFIQUE DE L'ACUPUNCTURE

Dernière mise à jour : 31 mars 2019


L'enseignement traditionnel et scientifique du Centre de Formation du Pôle de Thérapeutes
L'enseignement traditionnel et scientifique du Centre de Formation du Pôle de Thérapeutes

La base de l'enseignement est donné par la "Tradition", mais l'évolution de l'acupuncteur vient du côté "Scientifique". Pour quoi ? :

"Quand le sage regarde la lune, le simple regarde le doigt".

Nous proposons une combinaison des deux pour devenir un acupuncteur efficace :

  • LA MAÎTRISE DES PRINCIPES DE BASE apportés par la transmission de la Tradition ("Faire ses gammes") : ceci permet de s'occuper des généralités.

  • LA MATÉRIALISATION SCIENTIFIQUE : La compréhension du corps et de la nature donnée par l'observation scientifique, mesurable, concrète, permet d'être plus précis et connaître les mécanismes biologiques qu'on mobilise avec chaque combinaison de points d'acupuncture : ceci permet de s'adapter aux particularités de chaque cas, même à partir de diagnostiques médicaux.

  • La LIAISON entre le référentiel de l'acupuncture et la biologie occidentale se fait aussi grâce au côté scientifique.

  • RETOUR A LA TRADITION POUR MAÎTRISER "LE SUBTIL" : Grâce à la Tradition vous aurez connaissance de concepts qui ont relation avec des principes "Subtils" en relation avec l'énergétique, mais ce n'est qu'après des années de pratique qu'on les sent : C'est souvent quand on revient aux basiques de la manière la plus simple

  • La combinaison des deux approches complémentaires permet une structuration en systèmes interconnectés valable aux yeux de la médecine orientale et occidentale.

La Tradition nous raconte dans les ouvrages qui sont arrivées jusqu'à nous que le savoir acupuncturel est créé de ce qu'on a observé de l'univers (l'astrologie chinoise), et qui se reproduit dans la nature et dans le corps : le macrocosme à l'image du microcosme.

Ces ouvrages sont des traductions de traductions de traductions, ... qui cachent des trésors. Comment savoir quelle traduction est la correcte ? Comment savoir ce qui est une interprétation d'un linguiste sans savoir en acupuncture et ce qui est le vrai fruit des travaux des anciens médecins ?

Pour complexifier la tache, il faut se souvenir que les médecins de l'antiquité devaient maîtriser les 8 sciences et les 7 arts, dont la poésie. Leurs textes sont ainsi imagés comme correspondait à l'écriture des savants de l'époque. Est-ce qu'on a compris les images qu'ils nous ont laissées ?

Surtout que leur écriture se faisait par des vraies images, les symboles des caractères chinois : Comment transformer un tableau de peinture en un mot ? Comment deux personnes raconteraient de la même manière le même tableau ?

Ce qui est sûr est que ces ouvrages ont été rédigés par des gens qui observaient le corps, autant que l'environnement qui entourait chacun, autant que les mouvements dans le ciel. Ils faisaient cela de manière méthodique et très scientifique.

Nous comptons bien transmettre ce qui a été écrit, mais nous nous appuyons sur la recherche et la connaissance du corps et de la nature pour comprendre "ce qui est écrit". Pour bien comprendre un texte, il faut savoir ce qui se passe dans le corps.

Par exemple, il y a un point entre le nombril et la réunion des côtes. Les textes disent que c'est "le point des mutations entre le yin et le yang". On pourrait rester sur cette lecture, rester à "regarder le doigt" qui pointe cet écrit. Mais comment on pourrait utiliser ce point si on ne comprend pas réellement comment cela se traduit dans le fonctionnement du corps ?

Les ostéopathes et les kinésithérapeutes connaissent bien la citerne de Pecquet (ou du chyle), située pil à l'endroit où on trouve ce point d'acupuncture. Quand on "tonifie" ce point on "ferme" la citerne : moins de liquide lymphatique se déverse dans le corps. Moins de liquide, moins de "yin", donc automatiquement plus de "yang". Ce qui est curieux est que cette citerne, longue de plusieurs centimètres, termine sur un autre point d'acupuncture qui sert à "maîtriser les liquides". A croire que les anciens chinois connaissaient la circulation lymphatique (comme les anciens égyptiens).

Maintenant quand on comprend l'effet de l'utilisation de ces points on peut être plus pertinent dans des cas touchant le système lymphatique, comme les œdèmes p.ex.

Ca fait quoi de "regarder la lune" ? On peut aller plus loin quand on regarde la lune !

La connaissance scientifique du corps est aussi importante que la connaissance des textes classiques, car si on oublie de regarder le corps (ou l'environnement) on ne peut pas comprendre. Et si on ne maîtrise pas les basiques transmis par la tradition on ne sait pas ce qu'on regarde.

Les avancées des recherches de l'équipe du Pôle de Thérapeutes, p.ex. sur le traitement de certaines lésions de sportifs, viennent de la pratique et de l'observation des réactions du corps à partir de plusieurs référentiels, mais surtout à partir des basiques que les textes classiques nous ont apporté.


Plutôt que choisir entre les extrêmes, soit la Tradition, soit l'acupuncture scientifique, nous avons préféré "d'évoluer au juste milieu", comme préconisent les textes classiques et prendre les fruits des deux champs, même si cela nous empêche de stagner et nous oblige à être à la pointe sans oublier le passé.


Comments


Commenting has been turned off.
bottom of page